Nager avec les requins-baleine à Oslob, faire du canyoning dans le décor paradisiaque des Kawasan Falls, ou plonger au milieu de millions de sardines à Moalboal… Voici le top des activités à faire absolument à Cebu, l’une des plus grandes îles des Philippines, situé au centre du pays ! Prêts pour l’aventure ?
Adrénaline et paysages à couper le souffle aux Kawasan Falls
C’est sans conteste le spot le plus connu et le plus touristique de l’île de Cebu ; les Kawasan Falls, à 45 minutes de Moalboal. En me renseignant sur les différentes attractions incontournables, je suis vite tombé sur ce site naturel composé d’immenses chutes d’eau ! Autant dire que cette session de canyoning dans un décor paradisiaque a vite fait partie de ma “To do list” des Philippines… Après Oslob, et ses requins-baleine, je me suis donc rapproché de Moalboal, plus au nord de l’île, dans le but de m’y rendre. En ce moment, l’accès aux Kawasan Falls ne se fait qu’accompagné d’un guide : il faut réserver une journée de canyoning, mais ça vaut vraiment le coup et il serait bien dommage de passer à côté !
Un homme rencontré sur le parking d’une des plages de Moalboal, du nom de Tamir, avec qui j’ai sympathisé m’a proposé de se joindre à son groupe pour se rendre sur le site. Le tarif et le package ( prise en charge au départ de l’hôtel, équipements, entrée dans le parc, guide, déjeuner) sont très attractifs, mais l’heure du départ est un peu tardive (prise en charge entre 8 heures et 8 h 30 à l’hôtel, trajet de 45 minutes jusqu’au site). J’ai lu dans plusieurs articles qu’il faut se rendre très tôt aux Kawasan falls ( un peu comme pour les requins-baleines d’Oslob) si on veut éviter les nombreux touristes qui envahissent les lieux aux alentours de 9 ou 10 heures.
Je trouve un contact qui me propose un peu le même prix que celui de Tamir, mais sans la prise en charge à l’hôtel, et à l’heure qui me convient (1350 pesos par personne avec le déjeuner inclus). Ça tombe bien, nous avons un scooter et je me plais à rouler aux Philippines (sauf quand il pleut des cordes). Le rendez-vous est donc donné à 7 heures sur site le lendemain matin. Réveil à 5 heures 45, départ à 6 heures 15 et 45 minutes de route… sous une pluie diluvienne ! Notre contact nous attend devant l’église Santo Tomas de Villanueva Parish. Nous le suivons en scooter jusqu’au centre Canz Tour Services où nous recevons nos équipements pour la journée : casques, gilets de sauvetage et chaussures pour les rochers. Je vous conseille également de prévoir un “ Ocean pack” pour protéger vos affaires de l’eau, notamment durant les sauts.
Un scooter de l’agence nous prend en charge (nous montons à deux derrière lui) pour nous amener jusqu’en haut des collines, à 15 minutes de là environ… Bon, je dois descendre du scooter à deux reprises (nous sommes trop lourds en montée) et je fais une partie de l’ascension en courant… Nous suivons ensuite notre guide et marchons une dizaine de minutes avant de nous jeter à l’eau !
S’ensuivent de merveilleux moments, parmi mes meilleurs souvenirs aux Philippines. Nous avons passé 4 heures extraordinaires sur ce parcours de canyoning, à nous en mettre plein les yeux devant les sublimes paysages, escalader des rochers, plonger du haut de falaises allant jusqu’à 12 mètres de hauteur, nager dans l’eau turquoise du site, flotter, traverser des cascades… Les sauts étaient parfois vertigineux, mais quelle sensation ! Plusieurs tyroliennes depuis lesquelles on pouvait se jeter à l’eau étaient également présentes sur le parcours, dont une à la fin… Pendant qu’on nous préparait un bon repas, j’ai pu sauter au moins une dizaine de fois, avant de me poser pour observer le paysage. Arrivés très tôt sur le site, nous avons de plus évité les groupes et avions l’impression d’être seuls au monde !
Cerise sur le gâteau, le délicieux repas préparé après ces 4 heures bien sportives. Au menu, plusieurs viandes au barbecue, du riz et du pancit (spécialité de nouilles philippines).
Informations utiles
- Adresse : Matutinao, Badian, Cebu, Philippines.
- Horaires : site naturel, ouvert tous les jours. L’accès se fait en compagnie d’un guide.
- Site internet : www.kawasancanyoneering.com.ph.
Nager avec les requins-baleine à Oslob
Sur le chemin du retour, nous passons devant le site dans lequel nous nous rendrons demain et passons y faire un tour afin de prendre des informations : il s’agit du spot d’observation des requins-baleines d’Oslob. L’une des étapes que nous voulions absolument faire lors de notre séjour aux Philippines. On nous prévient qu’il faut venir tôt… Très tôt, aux environs de 5 h 30 pour éviter des files d’attente interminables. Après une petite soirée dans un restaurant d’Oslob, nous nous couchons donc vers 23 heures 30 – minuit.
Le réveil est quant à lui fixé à 4 h 30 et les affaires sont prêtes ! Il faut approximativement 40 minutes de route pour rejoindre le site depuis le petit village d’Oslob. Mais nous ne sommes pas les premiers à arriver et une bonne centaine de personnes est déjà présente sur les lieux. Nous ferons en conséquence partie du groupe 2, celui de 6 heures du matin. Concernant le parking, de nombreux Philippins nous ont interpellés sur plusieurs centaines de mètres en amont, mais nous avions repéré les lieux la veille et vu qu’il était possible de se garer gratuitement à l’intersection de la route et de la rue qui mène au Whale-Watching. Un Philippin nous le confirme et malgré les remontrances de certains autochtones, nous aide à nous garer pour ne pas gêner !
Ici, le requin-baleine est nourri par les autochtones, qui en ont fait un juteux business… Si bien que le gentil géant des mers est devenu quelque peu sédentaire ! C’est d’ailleurs pour cela que l’activité est parfois décriée. Mais quand on écoute les Philippins, on comprend vite que l’observation du plus gros poisson du monde nourrit des familles entières… À la base, les pêcheurs en avaient marre que les requins-baleine détruisent leurs filets. Oslob est en effet situé sur le circuit migratoire du colosse. Après les avoir chassés quelque temps, ils ont commencé à les nourrir. Et ont constaté que ces derniers revenaient tous les jours. De là est né le Whale-Watching d’Oslob.
Après le brief, nous nous acquittons de la somme à régler (1000 pesos chacun, soit environ 18 euros) et sommes équipés d’un gilet de sauvetage. On nous donne un numéro et nous faisons la queue en attendant le premier flot de bateaux qui revient vers le rivage. Nous louons une Go Pro pour 600 pesos : il serait dommage de ne pas repartir de cette expérience avec quelques souvenirs. Mon amie stresse un peu, mais je tente de la rassurer et nous embarquons sur le banka (bateau traditionnel philippin) pour nous à une centaine de mètres seulement de la plage.
Quelques minutes plus tard, nous voilà à l’eau, munis de masques ! Et il ne faut pas attendre longtemps pour voir s’avancer vers nous le premier requin-baleine. Il nage d’une façon majestueuse tout en se nourrissant de plancton. Il faut rappeler que ce dernier est totalement inoffensif et se nourrit de petites crevettes, de planctons, d’algues… Plus d’une tonne par jour, rien que ça ! Si le requin-baleine peut atteindre jusqu’à 20 mètres et dépasser les 30 tonnes, ceux observables à Oslob mesurent entre 5 et 15 mètres. Il nage en moyenne à 5 km/h. Et croyez-moi, ça fait déjà bizarre quand un poisson de cette envergure passe tout près de vous. Il est bien entendu interdit de les toucher et de les approcher à plus de trois mètres (même si cela est parfois difficile) car ils ne sont pas immunisés contre les bactéries propagées par l’Homme. Nous passons une bonne demi-heure dans l’eau et il nous faut plusieurs heures pour nous remettre de nos émotions. Un moment magique !
Informations utiles
- Adresse : Natalio Bacalso Avenue, Oslob, 6023 Cebu, Philippines.
- Site internet : oslobwhalessharks.com.
Farniente et snorkeling à Sumilon Island
Après cette fabuleuse rencontre avec le gentil géant des mers, des étoiles plein les yeux, nous rentrons à l’hôtel pour bénéficier du petit-déjeuner. Nous nous remettons de nos émotions, consultons les photos et vidéos prises sur place ; et décidons de ce que nous allons faire du reste de notre journée.
Nous nous rendons à Sumilon Island, une île paradisiaque située en face du spot d’observation des requins-baleines. Pareil, j’ai vu en passant la veille d’embarcadère pour les ferrys qui mènent à cette île. Le trajet ne dure que 20 minutes et il faut payer un droit d’entrée sur l’île paradisiaque. Nous payons 1000 chacun pour l’entrée et le trajet en ferry (on a sympathisé le matin même avec le gérant d’une des deux sociétés de ferry qui organise la traversée et il nous fait une petite réduction)….
Le paysage est digne d’une carte postale et nous passons une bonne heure dans l’eau turquoise… Le soleil tape violemment en cette journée, et nous partons à la recherche d’un coin d’ombre. Le sable se fait de plus en plus rare sur l’étendue avec la montée des eaux et il est bientôt impossible d’y poser la moindre serviette. Nous montons les quelques marches qui mènent aux tables et bancs utilisés par les groupes pour le déjeuner. Nous trouvons un petit coin d’ombre sur un banc et mon amie décide de faire une sieste (oui, nous nous sommes levés très tôt pour observer le gentil géant des mers) ! J’en profite pour effectuer une petite session snorkeling. Je me dirige vers les rochers, à l’écart des touristes… Dans l’eau, un beau spectacle s’offre à moi !
Nous profitons ensuite de l’eau turquoise une dernière fois avant de regagner l’un des bateaux orange ( des départs sont effectués toutes les vingt minutes, le dernier est à 16 heures, NDLR). Après l’effort, le réconfort et nous nous désaltérons avec une San Miguel bien fraîche une fois sur la terre ferme. Bon, j’ai des coups de soleil comme jamais, mais la journée a été vraiment formidable !
Un barbecue sur la très animée White beach
De nombreux touristes, essentiellement des Asiatiques (chinois, coréens, japonais en vacances) sont présents sur la plage, quasi bondée. Ce n’est vraiment pas mon délire et nous nous faisons alpaguer plusieurs fois par divers vendeurs et guides. Nous sympathisons avec l’un d’eux, du nom d’Elie, qui propose des noix de coco. Je lui promets que nous en prendrons une plus tard, quand nous repartirons.
Nous décidons de marcher le long de la plage, à la recherche d’un bout de plage un peu moins fréquenté : c’est le cas tout au bout, où seuls quelques Occidentaux, très certainement à la recherche de calme, ont posé leurs serviettes. Le ciel est noir et menaçant au loin, synonyme de grosse averse. Nous profitons 45 minutes de l’eau et du sable blanc de la plage avant de traverser la plage dans l’autre sens. On commence à connaître…
Ici, aux Philippines, quand il pleut, ce n’est jamais dans la demi-mesure et ça va partir en GROSSE GROSSE averse d’ici à quelques dizaines de minutes. C’est donc l’heure de regagner le scooter avant d’être bloqué un petit moment près de la plage. Avant ça, nous prenons une noix de coco au sympathique vendeur de notre arrivée (100 pesos, soit 1,80 environ). Il est également guide et il nous explique que vendre des noix de coco est un bon business : il grimpe aux arbres tous les jours pour s’approvisionner et en vend 20 en moyenne dans une journée.
White beach est une plage paradisiaque très fréquentée par les touristes comme les locaux. Mais ses équipements permettent de faire un barbecue ou un pique-nique sur la plage. C’est ce que faisaient la plupart des groupes là-bas. Musique et ambiance garanties !
Comme un poisson dans l’eau avec le sardine run
Nous prenons nos scooters pour aller observer les sardines. Je me gare au même endroit que la veille, le long de la route, à côté d’une dizaine d’autres scooters. J’ai remarqué au passage qu’il est possible de s’avancer encore plus, jusque devant le Chili Bar. Mais la petite marche du matin, de 5-10 minutes n’est pas désagréable. Je me jette à l’eau tandis que Sandra surveille les affaires. Elle n’est pas vraiment emballée par l’activité : il est vrai que nous sommes sans gilet de sauvetage, que le spot est tout de même assez loin à la nage et un peu galère au départ avec les rochers. Mais je ne suis pas déçu. Évoluer au milieu de millions de sardines, c’est assez impressionnant, et leur ballet pour vous éviter vaut le déplacement.
Et cerise sur le gâteau, l’activité est totalement gratuite… Il vaut mieux s’y rendre aux alentours de 7 h30 ou 8 heures du matin, avant que des hordes de touristes chinois munis de gilets de sauvetage n’envahissent les lieux. Mon conseil ? S’équiper de palmes pour pouvoir plonger à quelques mètres de profondeur. Il est également possible de faire de la plongée sous-marine pour observer les sardines.
Se graver sur la peau un souvenir des Philippines
Il est 9 heures donc, et nous rentrons vers l’hôtel pour prendre le petit-déjeuner (compris avec la nuit). 5 minutes avant d’arriver, un salon de tatouage nous interpelle. Nous nous arrêtons pour nous renseigner sur les prix… Il est fermé ! Nous continuons notre route sur 100 mètres, et là mon regard croise celui d’un homme tatoué de la tête au pied. Il me sourit, nous nous saluons. Je comprends que c’est le gérant du salon de tatouage devant lequel nous venons de nous arrêter.
Ni une, ni deux, nous voilà dans son salon. L’idée d’un tatouage en commun nous rappelant les Philippines nous avait été évoquée la veille durant notre halte dans le petit bar au moment de l’averse. Nous avions même repéré un dessin représentant une noix de coco sur internet. Le tatoueur nous dit que c’est faisable tout de suite, qu’il n’est pas occupé ! Son prix de démarrage est de 1000 pesos, soit 16 euros. C’est parti, Sandra ouvre le bal… Tandis que Judie Suriaga (vous pouvez le contacter via Facebook ou Instagram) me donne de précieux conseils sur les équipements (je débute dans le tatouage en France et je viens d’acheter une machine…). Nous passons un merveilleux moment avec sa femme, lui, et leur nouveau-né, « Little Prince » !
Nourrir les singes dans un sanctuaire naturel
En nous arrêtant pour acheter de l’eau pour nous rendre aux Tumalog falls, nous tombons par hasard sur le sanctuaire de préservation des singes ( qu’une des personnes de l’hôtel nous avait d’ailleurs également conseillé). Improvisation totale, nous voilà en train de nourrir des singes (en liberté), qui descendent chaque jour (le matin) de leur montagne pour venir profiter du bassin et de la nourriture offerte par le sanctuaire de préservation.
Accompagnés d’une guide qui nous explique leur mode de vie, nous passons un excellent moment à les voir s’amuser, se chamailler, se baigner dans un bassin qui leur est dédié. Ces singes vivent en fait tout en haut de la montagne près de la cascade Tumalog Falls… Pur hasard, nous retombons sur l’un des endroits où ils vivent le soir-même, après notre visite de la cascade !
Se baigner dans la somptueuse cascade Tumalog Waterfalls
Nous évoluons au milieu de paysages somptueux faits de bananiers et cocotiers… Entre jungle et splendide panorama sur l’océan ! C’est la route qui mène aux Tumalog Falls, l’une des plus belles cascades de l’île de Cebu. L’entrée est gratuite, tout comme le parking. À partir de ce point, des scooters prennent en charge les visiteurs qui le désirent. Nous continuons le chemin à pied, sur environ deux kilomètres sous une chaleur de plomb et des routes escarpées.
Mais, après l’effort le réconfort et ce lieu magique où nous nous baignons ! La puissance de la cascade est impressionnante. Après avoir fait une petite séance photo, nous nous approchons du point de chute. Je me laisse masser par l’eau qui tombe sur mes épaules.
Informations utiles
- Adresse : Brgy Natalio Bacalso Avenue, Oslob, Cebu, Philippines.
- Horaires : ouvert tous les jours de 7 heures à 16 heures.