Au Japon, on compte plus de 27 000 sources chaudes naturelles, ou onsens, incontournables de la culture nippone. La nudité y est de rigueur, les bassins, pour la plupart, séparés entre hommes et femmes, et les tatouages souvent interdits… S’il n’est pas toujours facile de s’y retrouver pour un gaijin (étranger, NDLR) la première fois, on vous livre le mode d’emploi dans cet article !
Une tradition ancestrale
Les Japonais raffolent des bains, ce n’est pas nouveau. D’après plusieurs récits, les samouraïs aimaient déjà s’immerger dans l’eau chaude pour soigner leurs blessures de guerre. Selon les légendes locales, les onsens auraient été découverts après que les Hommes aient observé des animaux blessés se plonger dans les sources naturelles pour guérir…
D’aucuns racontent même que les sources chaudes auraient contribué à former la civilisation japonaise : les Hommes se rassemblant autour des onsens qui attiraient le gibier grâce à leur sel.
La cour impériale adopta même le bain chaud au VIIIe siècle, les nobles s’y plongeant avant chaque grande cérémonie. Dans le même temps, un sûtra nommé, Unjitsugyô, sur les bienfaits des bains chauds, a également été apporté par les moines chinois jusqu’au Japon. D’autres textes sacrés bouddhistes ont suivi.
Le Japon, archipel aux 27 000 sources
Une tradition ancestrale, donc, et pour cause : le pays du soleil levant est l’un de ceux où on dénombre le plus de sources chaudes (ou onsen) puisqu’elles dépasseraient les 27 000 !
Quelque 3 100 stations thermales ont ainsi été construites à proximité par les Nippons, souvent dans des lieux d’exception.
L’eau chaude de ces sources naturelles provient en effet de l’activité géothermique des nombreux volcans de l’archipel et leur température dépasse bien souvent les 40 °C et tend même vers les 50 °C ! Selon certains chiffres avancés par les Japonais, l’eau jaillit même à plus de 42°C dans près d’une source chaude sur deux.
Ce qui peut bien évidemment paraître vraiment chaud lorsqu’on n’est pas vraiment habitué… Mais quand on aime s’immerger dans l’eau bouillonnante, c’est un pur régal ! J’ai parfois tendance à trouver la température de l’eau thermale de certains établissements français pas assez élevée, je n’ai pas ce problème au Japon…
Il existe également dans le pays des sentos ou bains publics intérieurs.
Le fait de prendre un bain en fin de journée pour éliminer tout stress est de nos jours tellement ancré dans les mœurs des Japonais, qu’ils disposent bien souvent d’une douche et d’un bain dans leurs maisons… Un véritable bonheur tant pour le corps que pour l’esprit !
Si bien que quelque 130 millions de visiteurs se rendent chaque année dans les bains chauds japonais.
Nudité et bains séparés
Dans la plupart des onsens, où la nudité est reine, les bains pour les femmes et ceux pour les hommes sont séparés.On peut ainsi retrouver les inscriptions “ onna-yu” (bain pour les femmes), “otoko-yu” (bain pour les hommes) au sein des stations thermales.
Elles sont parfois accompagnées d’un code couleur : bleu pour les hommes, rouge ou rose pour les femmes. Beaucoup plus rarement, et bien souvent dans les zones rurales les plus reculées, on trouve encore des “konyoku” ou bains mixtes.
Cette séparation des bassins dans les onsens n’existait pas au départ : elle a été décrétée durant l’ère Meiji et l’ouverture de l’archipel vers l’Occident.
Certains hôtels traditionnels japonais appelés “ryokan”mettent cependant à disposition des bains chauds mixtes, réservés aux couples ou aux familles.
Au sein des onsens, la nudité peut surprendre de prime abord, mais on s’y fait vite. Les Japonais sont tellement habitués à cela qu’ils n’y prêtent aucune attention.
Et au final, quand on a pratiqué un sport collectif, ça ne change pas trop des vestiaires après les matches… J’avoue que je me suis vite fait à cette coutume locale ce que j’ai pourtant plus de mal à faire en Allemagne ou au Luxembourg par exemple.. Dans ces pays, seules certaines zones sont réservées aux nudistes.
L’endroit est très propre et les règles d’hygiène semblent respectées par tous. Et n’y a pas à dire, quelle agréable sensation d’être totalement nu dans l’eau chaude…
Les Japonais ont peut-être raison, au final, pourquoi s’encombrer d’un maillot ?
Tatouages interdits
Les tatouages ne sont pas bien vus au pays du Soleil-levant, car associés aux yakuzas, membres de la mafia japonaise connus pour leur extrême violence.
La plupart des onsens interdisent donc l’accès aux visiteurs tatoués, qu’ils soient japonais ou étrangers, pour ne pas être accusés de discrimination et éviter que des yakuzas séjournent dans leurs stations thermales.
Bien souvent, des pancartes l’indiquent dès l’entrée de l’établissement. En cas de doute, cette phrase pourrait bien vous être utile : “ irezumi wa daijōbu desu ka?” (les tatouages sont-ils acceptés dans l’établissement ?”).
Lorsque j’ai visité le pays il y a quelques années, je n’avais alors que deux tatouages qui pouvaient aisément être cachés (un sur le biceps et l’autre au niveau des pectoraux). C’est ce que j’ai choisi de faire, disposant ma serviette de telle façon qu’on ne pouvait pas les voir? Je me dépêchais d’entrer dans le bassin une fois mon linge de toilette posé…
Bon, j’ai quand même eu le droit à un regard réprobateur de l’un des baigneurs, mais rien de bien méchant. Je pense qu’ils ont tout de même une petite tolérance vis-à-vis des touristes, qui sont très souvent tatoués sans pour autant appartenir à une quelconque mafia… J’ai ainsi pu me baigner et goûter aux joies des onsens en compagnie de mes amis !
Rituel dans les onsens
Une fois que l’on sait que la nudité est de rigueur, que les tatouages sont interdits, et que la plupart des bassins sont séparés pour les hommes et les femmes, reste à appliquer le rituel qui prime dans les onsens…
Il est bien précis et n’est malheureusement affiché nulle part. Mieux vaut donc tenter de comprendre et d’imiter les gestes des autochtones si on n’a pas eu la chance de lire ce genre d’articles avant d’entrer dans un bassin. C’est ce que j’ai tenté de faire lors de ma première visite dans un onsen.
Première des choses à avoir à l’esprit : n’entrez en aucun cas dans un bassin chaud avant d’avoir consciencieusement fait votre toilette, ou vous pourrez bien vous attirer les foudres des personnes présentes…
Avant cela, débarrassez-vous de tous vos vêtements et prenez la petite serviette qui vous a été fournie pour entrer dans la salle de bain. Vous y verrez de petits tabourets, des miroirs, des robinets et des seaux (parfois des jets d’eau ou des douches), du savon et du shampoing disposés un peu partout.
C’est à cet endroit qu’il faut faire sa toilette, en se lavant toutes les parties du corps, avant de pouvoir vous approcher du bassin. Pensez à bien vous attacher les cheveux s’ils sont longs… Mais également à vous rincer et ne plus avoir aucune trace de savon ou de shampoing sur vous, ce qui pourrait être très mal vu.
Que faire de sa serviette ?
Dans certains onsens, tous les baigneurs posent leur serviette en dehors du bassin ; dans d’autres, ils la conservent sur la tête tout en se baignant. Ils s’essuyent le front avec lorsqu’ils commencent à transpirer, ou s’en servent de cache-sexe en sortant du bassin. Après m’être renseigné, cela dépend du règlement interne du site, et c’est sûrement affiché quelque part… en Japonais !
Quoi qu’il en soit, j’ai préféré, pour des questions pratiques, et peut-être par habitude, déposer ma serviette à l’entrée du bassin.
Le silence est de rigueur dans les onsens, et les Japonais sont d’ailleurs connus pour leur respect des consignes, leur calme et leur discrétion.
Veillez donc à ne pas discuter trop fort si vous êtes avec des amis, vous pourriez gêner les locaux. Il n’est bien entendu pas question de nager, on vient ici pour se délasser…
Un petit conseil, ne vous asseyez pas à proximité directe de la source chaude, car vous risqueriez de vous brûler !
Onsen tamago, l’oeuf cuit dans les sources chaudes
C’est l’ une des spécialités servies dans de nombreuses cités thermales japonaises, l’onsen tamago. Il présente la spécificité d’être cuit, à même les sources chaudes, de trente à quarante-cinq minutes selon les recettes.
On le sert sans coquille : vous tomberez vite amoureux de sa texture fondante…
J’ai pu le tester dans un ryokan (auberge traditionnelle) lors du petit-déjeuner à proximité du mont Fuji où plusieurs sources chaudes sont présentes. Je ne sais pas si c’était le fait de savoir qu’il avait fait trempette dans un onsen, avant d’atterrir dans mon assiette, mais il faut bien avouer que je l’ai trouvé particulièrement bon !
Bien entendu,, chaque région dispose de sa propre recette d’onsen tamago : le temps de cuisson et la température de l’eau, de même que les minéraux présents dans cette dernière varient en fonction. Par exemple, dans la région de Beppu (qui se situe dans la préfecture d’Oita), l’eau jaillit à 100 °C. L’eau de “ la capitale des onsens” ,est riche en chlorure de sodium. On y immerge les œufs dans des paniers grâce à des perches à bambou… Je n’ai jamais goûté cette variante bien particulière mais j’espère le pouvoir un jour.
On m’a également parlé d’une légende locale provenant de la province d’Owakudani, célèbre vallée volcanique dans la préfecture de Konagawa. Là-bas, les oeufs, de couleur noire, sont réputés pour prolonger l’espérance de vie de sept ans s’ils ont été cuits dans un onsen… Et à en juger par l’espérance de vie des Japonais, je me dis que c’est peut-être vrai (rires, NDLR) !
Les bienfaits de l’eau thermale
Misogi, ou ablution rituelle. C’est ainsi qu’était désigné le bain dans la tradition shintô. Il s’agit de s’immerger dans une source d’eau naturelle pour purifier corps et esprit. Il faut savoir que chaque bassin dispose de ses propres propriétés minérales, en fonction des roches volcaniques qui l’alimentent…
C’est pourquoi les bénéfices des onsens sont divers et variés.
Ils peuvent avoir un impact positif sur la santé et soigner les douleurs musculaires, articulaires, respiratoires, les rhumatismes. Mais égalemernt améliorer la circulation sanguine, et guérir de nombreuses maladies de la peau comme le psoriasis ou l’eczéma…
Et comme la santé et le moral sont étroitement liés, il a été prouvé scientifiquement que s’immerger dans l’eau chaude contribue également au bien-être mental : qu’il s’agisse de déstresser, penser à autre chose, s’accorder un moment de détente seul ou à plusieurs…
Le concept du “Hadaka no Tsukiai” ou relations nues est ainsi connu au Japon pour renforcer les liens sociaux. Nu, dans un bassin chaud, on fait fi des différences sociales et on tisse de sincères relations, laissant apparaître son vrai soi, le “honne”.
Pour l’avoir testé avec plusieurs de mes proches, il est vrai que les onsens prêtent à la confidence et aux discussions profondes. Sans ses vêtements, immergés dans l’eau chaude, on se sent bien, libéré et peut-être inconsciemment plus prompt à se livrer…
Jigokudani, paradis pour les singes
Bienvenue dans la Vallée de l’enfer, ou Jigokudani, dans les Alpes japonaises et la région de Nagano : les singes se sont installés par centaines dans ce petit paradis situé à quelque 850 mètres d’altitude et y font la loi ! Il faut savoir que même l’entrée du Jigokudani Monkey Park est payante.
La meilleure période pour visiter ce parc ? Entre janvier et mars, lorsque la neige est présente et qu’elle encourage les singes à se réfugier dans les bassins chauds ! Il vous faudra randonner sur plusieurs centaines de mètres, après être passé devant un petit sanctuaire shintô avant d’apercevoir les premiers animaux. On peut les observer faire leur toilette, jouer ou barboter dans l’eau. Les expressions quasi humaines des singes de Jigokudani Monkey Park valent clairement le détour !
S’ils sont habitués aux Hommes et qu’on peut facilement les approcher, il vaut mieux ne pas se montrer trop entreprenant. Pas question par exemple de se baigner avec eux (ce qui est d’ailleurs formellement interdit, NDLR) !
Ils sont dans leur habitat naturel dans ce parc, et en totale liberté. Ce sont eux qui ont choisi d’y rester pour la nourriture et les bains chauds !
La belle vie, non ?
Informations utiles
- Horaires : ouvert de 9 heures à 16 heures de novembre à mars et de 8 h 30 à 17 heures entre avril et octobre. En automne, le parc est parfois fermé si les singes ne sont pas présents. Si vous y allez à cette période,mieux vaut vous renseigner sur leur site internet ou leurs réseaux sociaux.
- Prix : 400 yens pour les enfants, 800 yens pour les adultes..
Tsurunoyu onsen, une plongée à l’époque Edo
C’est l’un des onsens les plus anciens de l’archipel japonais ! Tsurunoyu onsen se situe sur le mont Nyuto, dans la préfecture d’Akita (dans le nord du Japon). Il fait à ce titre partie de Nyuto Onsen, un ensemble de huit stations thermales cachées dans les montagnes que les autochtones gardent secrètement pour eux.
Les bâtiments en bois et en toit de chaume n’ont pas changé depuis l’époque féodale. Son nom signifie “la source chaude de la grue” : il est dû à une légende locale concernant sa découverte. On raconte en effet que cette source chaude aurait été découverte grâce à un chasseur qui, ayant blessé une grue par accident, aurait eu l’idée de plonger cette dernière dans l’eau laiteuse de l’onsen… L’onsen aurait ainsi été très fréquenté par la population locale dès le XVIIe siècle et des récits indiquent que les seigneurs des environs y avaient leurs petites habitudes.
Un lieu féérique, surtout en hiver lorsque les alentours du bassin sont recouverts de neige… On pourrait, l’espace d’un instant, être resté bloqué à l’époque Edo… Dans le Japon ancestral, tel qu’on l’imagine !
L’une des particularités des lieux, ce qui est sûrement dû au fait qu’il s’agisse d’un onsen reculé dans les montagnes, est que le bassin principal extérieur est mixte. Son aspect laiteux garantit cependant une certaine intimité pour les hommes et les femmes… Ces dernières arrivent d’ailleurs d’un long couloir aquatique et sont immergées lors de leur rencontre avec le sexe opposé.
Tsurunoyu propose un ryokan (auberge traditionnelle), ce qui permet de passer une ou plusieurs nuits sur le site tout en profitant au maximum de l’eau thermale.
Informations utiles
- Adresse : 014-1204 Semboku50 Tazawako Tazawa.
- Horaires : ouvert de 10 à 15 heures pour les visiteurs, toute la journée pour les personnes logeant au ryokan (auberge traditionnelle).
- Tarif : 500 yens.
Yunessun, baignez vous dans du vin ou du saké
S’il dispose de bassins traditionnels, la particularité de Yunessun onsen est qu’il propose également des bassins pour les moins spéciaux. En effet, au sein de ces derniers, les baigneurs ne se relaxent pas dans de l’eau thermale, mais dans du saké, du vin, du thé vert, ou encore du café !
Le site met en avant les vertus de ces bains insolites : le bain de café, par exemple, aide à combattre la cellulite et contribue à soigner sa peau. Le bain au saké rend la peau plus blanche (ce qui est un critère de beauté dans de nombreux pays d’Asie), détoxifie le corps et amincie la silhouette. Le bain de vin, enfin, détient des propriétés anti-âge grâce à ses antioxydants.
Attention, l’accès aux bains n’est pas autorisé aux personnes tatouées à Yunessun onsen.
Informations utiles
- Adresse : 1297 Ninotaira, Hakone-machi, Ashigarashimo-gun, Kanagawa-ken 250-0407.
- Horaires :
- Prix : 4100 yens.
Dogo, celui qui a inspiré Le Voyage de Chihiro
Dogo onsen, sur l’île de Shikoku, est considéré comme le plus ancien onsen de l’archipel japonais. Les Japonais s’y baigneraient depuis le VIIIe siècle. Il reçoit chaque année plus d’un million de visiteurs, ce qui en fait l’un des plus célèbres du Japon.
La légende locale met à nouveau en scène des animaux : il ne s’agit pas d’une grue, cette fois-ci, mais d’une aigrette. L’un de ces oiseaux, blessé, serait un jour venu à Dogo se baigner et sa patte aurait guéri. Depuis, de nombreuses vertus sont attribuées à l’eau de Dogo onsen et plusieurs guérisons miracles lui sont associées.
Son imposant bâtiment traditionnel contraste avec les buildings et magasins de la ville, Matsuyama, qui l’entoure. Ce dernier aurait notamment inspiré un film, Spirited away ou le Voyage de Chihiro. Clin d’œil à sa légende, des aigrettes ont été dessinées sur sa charpente.
Il dispose de plusieurs ryokans ainsi que de deux sources chaudes : Kami no yu (le Bain des dieux) et Tama no yu. La visite du château de Matsuyama, sur les hauteurs de la ville, peut également faire partie du programme de votre journée.
Informations utiles
- Adresse : 5-6 Dōgoyunomachi, Matsuyama, Ehime 790-0842, Japon.
- Horaires : ouvert de 6 heures à 23 heures tous les jours pour le Bain des dieux, 6 heures à 22 heures pour Tama no yu..
- Tarif : 300 yens.
Les sources chaudes dans la culture manga
Vous l’aurez compris, les onsens sont très importants et populaires dans la culture japonaise. Il est donc normal que de nombreux mangas et animés aient une intrigue qui se déroule dans une source chaude. Voici une petite liste non exhaustive de ceux que j’ai pu trouver si, comme moi, vous vous intéressez aux mangas, animés et onsens :
Ranma 1/2 (manga et animé)
Ranma et son père tombent dans une source magique alors qu’ils sont en voyage en Chine. Ils sont alors victimes d’une malédiction et se transforment respectivement en fille et en panda lorsqu’ils sont mouillés. S’en suivent des aventures rocambolesques !
Yuna de la pension Yuragi (manga et animé)
En proie aux esprits frappeurs, Kogarashi a appris à se défendre. Il les fait disparaître à coups de poing ! Sans argent et cherchant où aller, le médium se voit proposé d’être logé à vie s’il exorcise la luxueuse pension Yuragi du fantôme qui la hante. Le fantôme en question s’appelle Yuna, une jeune fille attachante, drôle et jolie, qu’il tente alors d’aider à rejoindre le paradis.
Thermae Romae (manga et animé)
Lucius Modestus est architecte dans les bains publics à Rome en 123 après Jésus-Christ. Il peine à lancer sa carrière et se voit refuser l’un de ses projets. Il se rend dans une source chaude et, une fois immergé dans l’eau, trouve une faille. Cette dernière le propulse dans un bain public au XXIe siècle.Il multiplie ensuite les voyages spatio-temporels…
Konohana Kitan (animé)
Konohate est une auberge réputée pour ses sources chaudes qui est tenue par des esprits-renards ayant l’apparence de jolies jeunes femmes… Yuzu y est recrutée comme apprentie et accueille les âmes fatiguées pour se reposer. Une règle régit cet endroit mystérieux : peu importe qui vous êtes, d’où vous venez, et ce que vous avez pu faire, vous serez toujours accueilli comme une divinité à Konohate.
Le voyage de Chihiro (animé)
Chihiro, gamine de 10 ans au tempérament capricieux, est mécontente de déménager aux côtés de ses parents. Ils prennent la route en direction de leur nouvelle maison lorsqu’ils s’aventurent dans une ville abandonnée. Ses parents goûtent des plats de nourriture qui se trouvent sur une table dans cet étrange endroit et sont transformés en porcs ! Pour empêcher qu’ils soient dévorés, Chihiro apprend qu’elle devra travailler pour la sorcière Yubaba, maîtresse des bains où viennent se purifier les dieux.
A noter que les animes sont souvent adaptés de mangas !