Parcourir le monde en sac à dos avec pour seul outil un ordinateur, travailler les pieds dans l’eau en sirotant un délicieux cocktail, écrire dans un van aménagé face à de somptueux décors… Bon nombre de nomades digitaux partagent leur vie de rêve sur les réseaux sociaux. Gagner plus et vivre mieux tout en travaillant moins, telle est leur devise et il faut dire que le concept est plus qu’alléchant ! Mais, la promesse d’un équilibre entre liberté et stabilité financière est-elle vraiment au rendez-vous ? Quel est l’envers du décor ? Quels métiers, quelles formations pour devenir digital nomad ? Entre avantages, inconvénients, conseils, quiz ou encore destinations, je réponds à toutes vos interrogations sur ce mode de vie dans ce guide très complet.
Qu’est-ce qu’un digital nomad ?
C’est quoi concrètement un digital nomad ? Eh bien, pour faire simple, c’est une personne qui exerce un métier dans le numérique lui permettant de travailler de n’importe où. Pour cela, il suffit d’avoir un ordinateur et une bonne connexion internet. Au-delà d’une activité professionnelle, ce qu’il faut retenir c’est que c’est plus un style de vie. Une envie, une manière de vivre différente d’un travailleur lambda. Bien loin du classique combo métro-boulot-dodo, ce choix de vie comporte de nombreux avantages.
- La liberté géographique : travailler d’où l’on veut, c’est inévitablement ce qui rend le métier attrayant.
- La liberté temporelle : retrouver un équilibre entre vie personnelle et professionnelle en adaptant ses horaires, c’est l’un des gros plus de ce train de vie. Cela a d’ailleurs été ma principale motivation, mais j’y reviendrai plus tard.
- Faire des rencontres : co-living ou coworking, ces espaces se démocratisent de plus en plus à l’étranger. Certains recherchent ces événements pour découvrir, nouer des liens avec des personnes d’horizons différents.
- Être son propre patron : pas de collègues envahissants, pas de supérieur sur le dos, on mène son travail comme on l’entend.
- Le coût de la vie : selon les endroits où se basent le digital nomad et son style de vie, il peut vivre bien mieux que sur le sol français.
Quels sont les différents types de nomad digitaux ?
Les différents profils de digital nomads
On distingue 3 profils de digital nomads :
- le salarié qui télétravail depuis la destination de son choix en accord avec son employeur ;
- le freelance qui propose ses services aux entreprises ;
- l’autoentrepreneur qui a créé son business en ligne.
Les différents de types de nomads
Quand on parle de digital nomad, on a automatiquement l’image du gars qui voyage dans son van rétro Volkswagen joliment aménagé. Si effectivement ce n’est pas qu’un stéréotype, il existe différents types de nomades numériques.
- Le voyageur
C’est le profil qui représente tout à fait le cliché que je viens de vous présenter. Il n’a pas de résidence fixe, il voyage de façon permanente tout en travaillant. Il faut être très organisée.
- Le nomade à mi-temps
Il part sur une période de quelques mois dans un ou plusieurs pays. L’avantage de ce mode de vie, c’est qu’il permet de trouver un bon équilibre entre voyage et travail.
- L’expat
Il part s’installer dans un pays étranger durant un à deux ans, en couple ou en famille. S’expatrier permet de prendre le temps de créer de nouveaux liens et d’appréhender la vie locale et la culture, d’apprendre une nouvelle langue et de revenir ou de repartir ailleurs.
- Le nomade occasionnel
Il rejoint un peu le nomade à mi-temps. Disons qu’il permet d’expérimenter le mode de vie. Il voyage généralement de quelques semaines à trois mois par an.
Quelques chiffres
- On estime à environ 10,2 millions le nombre de digital nomads dans le monde.
- 71 % travaillent à temps plein contre 29 % à temps partiel.
- 36 % sont des freelances.
- 33 % ont leur propre entreprise.
- 21 % travaillent comme salarié à distance.
- 72 % ont une licence et 33 %, un master.
- 61 % sont mariés.
- 31 % voyagent en couple.
- 26 % ont des enfants mineurs.
- 65 % voyagent seulement 1 à 3 mois par an.
- 14 % voyagent 2 à 6 mois par an.
- 10 % voyagent 6 à 12 mois par an.
- 51 % séjournent à l’hôtel.
- 41 % séjournent chez des proches.
- 36 % séjournent en Airbnb.
- 21 % voyagent en voiture, van ou camping-car.
- 16 % séjournent en auberge de jeunesse.
Quels sont les inconvénients du nomadisme numérique ?
Les voyages, les rencontres, le temps pour soi ou pour ses proches… Ce mode vie est effectivement plein d’avantages, c’est d’ailleurs pour cette raison qu’il séduit autant. Cependant, cette liberté à un prix. Et il est important de connaître l’envers du décor avant de se lancer dans l’aventure.
- Des revenus instables : ils sont à l’image de votre carnet client et des missions que l’on vous confie.
- Ne pas assez profiter : vous allez avoir l’impression de travailler non-stop (surtout au lancement de votre activité).
- Un peu de solitude : que vous partiez souvent ou non, solo ou en couple, ne plus avoir de vrais collègues de travail, cela peut être difficile pendant un certain temps.
- Être loin de ses proches : si vous voyagez régulièrement, gérer émotionnellement la distance qui vous sépare de vos proches peut être compliqué. Mariage, naissance, anniversaire… vous manquerez également de nombreux événements.
- Les gens pensent que vous ne travaillez pas : d’une part, votre indépendance questionne, d’autre part, peu de gens connaissent l’existence de certains métiers du numérique.
- Être totalement dépendant d’internet : pas de connexion wifi : pas de boulot : pas d’oseille.
- Ne pas avoir envie de travailler : il est parfois difficile de se mettre au travail quand on n’a personne derrière nous pour nous booster.
- Les problèmes liés à l’administratif : demande ou renouvellement de visa, assurance, facturation, gestion de frais médicaux…
Quels métiers pour devenir digital nomad ?
Maintenant que vous savez ce qu’est un digital nomad, faisons un petit tour d’horizon sur les métiers qui sont compatibles avec ce mode de vie.
Rédacteur web
C’est évidemment le premier métier auquel je pense puisque c’est celui que j’ai choisi pour ma reconversion et celui que j’exerce aujourd’hui. En quoi consiste-t-il ? Pages de ventes, fiches produits, articles de blogs… Le rédacteur web rédige des contenus optimisés pour offrir de la visibilité sur le web à ses clients. Attention, un bon rédacteur doit avoir de solides connaissances en SEO, en grammaire, en orthographe…
Web designer
Le web designer accompagne ses clients dans la création de leur site internet. De préférence, il doit avoir des compétences en développement pour mener de façon optimale ses missions.
Motion designer
Le motion designer est un graphiste qui donne vie à des images. Cela peut être sous forme de vidéos explicatives, de vidéos promotionnelles, d’animation logo, d’animation générique… Si ce métier vous intéresse, voici une interview de Gilles, un motion designer nomad.
Character designer
Connu sous le nom de concepteur de personnage, comme son nom l’indique, le character designer crée et donne vie à des personnages (animaux, créatures…) pour des jeux vidéos ou de l’animation.
Artiste 3D
Aussi appelé 3D Generalist ou modeleur 3D, l’artiste 3D est un spécialiste de la création 3D (oui, ça fait beaucoup de 3D). Objets, personnages, décors, voitures… Il conçoit des éléments numériques via des logiciels 3D (ou 2D).
Découvrez l’histoire Yunae, artiste 3D, illustratrice et digital nomad.
UX/UI designer
« UX » pour expérience utilisateur et « UI » pour interface utilisateur. L’un est axé sur l’expérience et le parcours des internautes, l’autre est basé sur le design final de l’interface. C’est un métier recherché puisqu’une bonne expérience utilisateur sur un site internet est primordiale pour la réussite des entreprises.
Blogueur
Gagner sa vie grâce à un blog monétisé, c’est possible. Vous écrivez sur des sujets qui vous passionnent comme le voyage, la mode, la décoration, la cuisine.
Podcasteur
Ces dernières années, le podcast s’est développé à une allure fulgurante. Son rôle est de narrer des histoires sur des thématiques variées. En gros, il informe le public de façon gratuite et ludique à travers un support audio.
Vlogeur
Si vous scrollez régulièrement les réseaux sociaux (notamment TikTok), vous n’avez pas pu passer à côté du vlog. Mélange de vidéo et de blog, il s’agit de publier de courtes vidéos sous forme de journal intime documentant la vie quotidienne de l’auteur. Pour les marques, il permet de faire la promotion de produits, de présenter l’entreprise de manière plus humaine et intime dans le but de nouer une relation forte avec ses clients.
Community manager
Ce métier consiste à gérer les réseaux sociaux de marques, associations, créateurs, blogueurs… De A à Z. Cela englobe l’animation de la communauté, la création de calendriers éditos, la modération des commentaires… Sur les différents réseaux sociaux de son ou ses clients.
Stratège en marketing et communication
Identité de marque, message, publicité, valeur du contenu auprès des prospects, développement des produits… Son rôle est d’analyser tout l’écosystème de communication de l’entreprise de son client pour l’orienter au mieux.
D’autres métiers à exercer en tant que digital nomad
Il existe tellement de métiers à exercer pour devenir digital nomad que je ne pouvais pas vous les décrire un à un. Toutefois, voici une seconde liste de professions qui sont compatibles avec ce mode de vie.
- Photographe/vidéaste ;
- Monteur vidéo ;
- Youtubeur ;
- Expert SEO ;
- Copywriter ;
- Coach en ligne ;
- Formateur en ligne ;
- Assistant virtuel ;
- Relecteur/correcteur ;
- Développeur d’application mobile ;
- Écrivain/auteur ;
- Illustrateur
- Agent de voyage ;
- Influenceur ;
- E-commerce (dropshipping, amazon FBA…).
Comment savoir si je suis fait pour la vie digital nomad ?
Nous avons vu : les différents types de métiers, les avantages et les inconvénients. Faisons maintenant un petit test pour savoir si cette vie est faite pour vous.
Avez-vous une affinité avec les métiers précédemment cités ?
Si vous avez déjà un travail dans un de ces secteurs, la question ne pose pas. Toutefois, si c’est dans le cadre d’une reconversion, il faut avoir une attirance pour un métier adéquat avec la vie de nomade. C’est même capital. Cette future activité, ce sera votre quotidien, votre gagne-pain et il n’y a rien de pire que de faire quelque chose que l’on n’aime pas. Votre motivation et votre détermination à réussir seront inévitablement impactées.
- A : Je sais déjà ce que je veux faire.
- B : Peu importe, je veux juste voyager.
- C : Je ne sais pas encore, je me renseigne.
Quelles sont vos motivations ?
On l’a vu au début de cet article, ce style de vie comporte de nombreux avantages. Néanmoins, pour réussir à gagner cette indépendance, vos motivations sont cruciales. Ce sont elles qui vont vous porter, vous rebooster pour atteindre vos objectifs. Outre le fait de voyager, comme je vous le disais précédemment, vous devez chercher à vous épanouir professionnellement. C’est la clé pour être un digital nomad heureux. Alors, quelles sont vos motivations ?
- A : Exercer une profession avec laquelle je ne m’ennuie jamais et profiter de la vie par la même occasion.
- B : Je veux juste avoir la belle vie.
- C : Je fais encore le point.
Savez-vous vous autodiscipliner ?
La vie de digital nomad est un véritable ascenseur émotionnel, un subtil mélange de stress et de doutes au quotidien. On peut vite se laisser aller dans nos pensées négatives et prendre de mauvaises habitudes. C’est pour cette raison que votre capacité à vous autodiscipliner est capitale. Dans la vie courante, comment êtes-vous ? Savez-vous vous autodiscipliner ?
- A : Je me fixe des objectifs, une stratégie pour y parvenir et je m’y tiens.
- B : Je suis plutôt du genre à procrastiner, j’ai besoin que l’on me booste.
- C : Ça dépend de mon humeur.
Êtes-vous persévérants ?
Le changement de vie, votre nouvelle entreprise et ses aléas, la solitude… Devenir digital nomad, ce sont des hauts et des bas, des défaites et des victoires, rien n’est stable. Vous allez faire face à de nombreuses embûches dans votre parcours, il faut donc être tenace. Êtes-vous persévérants dans la vie de tous les jours ?
- A : Je me laisse rapidement décourager par les obstacles, mais j’arrive à me rebooster.
- B : Juste le mot, il me fatigue.
- C : Je laisse tout tomber quand les choses se compliquent, je me dis que je ne vais jamais y arriver.
Supportez-vous la solitude ?
Selon une étude fiverr workspace, 30 % de travailleurs à distance reconnaissent que le manque d’interaction sociale remet en cause leur bonheur. Eh oui, en voyage ou à la maison, lorsque l’on travaille seul sur un ordinateur, la solitude peut vite se faire ressentir.
Alors, comment la gérez-vous au quotidien ?
- A : Être seul plusieurs jours ne m’angoisse pas plus que ça.
- B : J’ai besoin de discuter, de voir du monde tous les jours.
- C : J’aime bien la solitude, mais de temps en temps.
Êtes-vous prêts à adopter un train de vie minimaliste ?
Tiny house, van ou simple sac à dos, si vous partez une grande partie de l’année, il faut être capable de se contenter de l’essentiel, que ce soit dans votre valise ou votre mode de vie. Parce que, si vous aimez votre petit confort, cela peut vite vous coûter cher d’être digital nomad. Alors êtes-vous prêts à revoir votre train de vie actuel ?
- A : Oui, je suis capable de voyager léger en mode « roots ».
- B : Oula, cela risque d’être compliqué pour moi.
- C : Il faut que je me conditionne.
Bilan du test
- Vous avez une majorité de A ?
Votre autonomie et le fait que vous alliez au bout de vos projets vont vous permettre de tenir le cap même si vous rencontrez des pépins sur la route. Vous êtes donc faits pour la vie de digital nomad !
- Vous avez une majorité de B ?
Vous n’êtes pas très courageux, vous avez besoin d’un cadre pour avancer et ne pas vous laisser aller. Je vous déconseille de vous lancer dans l’aventure.
- Vous avez une majorité de C ?
Vous n’avez pas confiance en vous, en vos capacités et cela se ressent dans vos choix : vous avez besoin de sécurité. Avancez pas à pas, de façon rassurante, mais passez à l’action. On n’a rien sans rien !
Comment se lancer dans le nomadisme digital ?
Ça y est, vous êtes ultra-motivés et vous avez envie de vous lancer ? Bah, allez, c’est parti ! Mais avant toute chose, si vous voulez qu’il soit viable, un projet, ça se prépare.
1 – Trouver une idée
Si vous êtes dans le cadre d’une reconversion, quitte à changer de voie, autant faire de son métier une passion. Je le redis et le re-redis, c’est essentiel. Et comme l’a si bien résumé notre cher Confucius : « Choisis un travail que tu aimes et tu n’auras pas à travailler un seul jour de ta vie. ». Alors, faisons le point ensemble.
- Sur quoi peut-on vous complimenter au quotidien ? Vos talents de décorateur, de cuisinier, de bricoleur…
- Qu’adorez-vous faire, vos passions ? Les activités où vous ne voyez pas le temps passer. (cuisine, écriture, montage vidéo, attrait pour le fonctionnement des réseaux sociaux…).
- Quelles sont vos compétences ? Vos études, vos différents jobs… Ils seront toujours un atout, ceux qui feront la différence dans votre nouvelle vie.
2 – Établir son projet
Maintenant que vous avez listé les points précédents, il faut vérifier qu’il existe un marché. Voici quelques exemples :
- Vous avez réussi à perdre du poids ? Partagez votre victoire en créant une formation.
- Vous êtes un vrai cordon bleu ? Créer un blog monétisé.
- Vous adorez faire du montage vidéo ? Vendez vos compétences à des youtubeurs.
- L’écriture vous passionne, elle vous détend ? Devenez rédacteur web.
- Vous aimez la photo ? Vendez vos clichés à des banques d’image.
3 – Se former
Vous n’avez pas les compétences requises ? Formez-vous. Toutefois, gare aux vendeurs de rêves. Aujourd’hui, bon nombre d’organismes de formations peu scrupuleux fleurissent sur le web. Outre ces imposteurs, certaines formations vendues à prix d’or, sont bien trop théoriques et manquent de pratiques. Bref, pour ne pas vous faire avoir, fouiner le web, les avis, rejoignez des groupes de pros sur Facebook dans la niche qui vous intéresse et renseignez-vous. Privilégiez des cours avec des mises en situation réelles, c’est bien plus formateur.
4 – Être patient
Une fois formé, il va falloir être patient. Sauf si vous êtes chanceux, les premiers clients ne se bousculent pas à la porte. Ne lâchez pas, tout vient à point à qui sait attendre. Démarchez et démarchez encore !
5 – Se lancer et tester
Une fois que vous avez glané vos premiers euros, fixez-vous des objectifs trimestriels chiffrés. Après avoir budgété, il est temps de choisir votre première destination. Afin de vous lancer dans votre nouvelle vie en douceur, partez seul sur une courte durée (1 à 2 semaines), puis à votre retour, faites le bilan.
Comment choisir ses destinations de voyages en tant que digital nomad ?
Par où commencer ? Où partir ? C’est la question que tout digital nomad s’est déjà posée pour expérimenter son nouveau style de vie. Il existe une plateforme nommée Nomad List qui regroupe les destinations les plus adaptées au nomadisme numérique. Selon les avis de la communauté, elle vous propose les pays les plus populaires avec une fiche détaillée sur chacun d’entre eux. Vous y retrouverez de nombreuses informations comme : le score de qualité de vie, le score de démarrage, le coût de la vie, la connexion internet, la sécurité, les hôpitaux…
Voici le top 10 des meilleures destinations dans lesquelles faire du nomadisme :
- À Bangkok en Thaïlande
- À Buenos Aires en Argentine ;
- À Canggu et Bali en Indonésie ;
- À Mexico au Mexique ;
- À Madère au Portugal ;
- À Chiang Maï en Thaïlande ;
- À Medellín en Colombie ;
- Aux Canaries en Espagne ;
- À Timisoara en Roumanie ;
- À Bangalore en Inde.
Ce classement est en constante évolution et se base sur les avis des digital nomads membres de la communauté. Alors, n’hésitez pas à consulter le site régulièrement.
Comment je me suis reconvertie à la rédaction web ?
Changer de voie professionnelle, c’est ce que j’ai fait à 33 ans. Je vous raconte mon histoire.
Un travail qui ne me correspondait plus
Après un baccalauréat de dessinateur maquettiste, j’ai eu beaucoup de petits boulots divers et variés avant de travailler dans le prêt-à-porter féminin. Un poste de vendeuse que j’ai occupé plus de 10 ans dans la même entreprise. Seulement, avec deux enfants en bas âges et un mari souvent en déplacement, rentrer chez moi tous les soirs à 19 h 45, travailler tous les samedis, c’était clairement plus possible. Je me revois un soir, en train de donner le biberon à mon fils de 3 mois dans un bras et faire manger ma fille de deux ans avec l’autre, le tout dans les pleurs, l’énervement, le stress… Enfin, bref, vous voyez le tableau. Pourtant, après cette soirée, j’ai longuement attendu avant de prendre ma décision. J’avais une stabilité financière, mon train-train quotidien, des collègues devenues des amies… Ce fut un long cheminement. Mais en février 2020, je suis partie. Pour quoi faire ? Je n’en avais aucune idée, tout ce que je savais c’est que je voulais juste un boulot avec des horaires plus souples. Oui, j’ai quitté mon emploi sans aucun projet derrière.
Une pause pour faire le point sur mes envies
Mes anciens patrons étaient conciliants, j’ai donc eu la chance d’obtenir une rupture conventionnelle. Celle-ci m’a permis d’avoir le droit au chômage. Très clairement, je voulais faire un break, faire le point sur ce que je voulais et ce dont je ne désirais plus pour ma future vie pro. La Covid a pointé le bout de son nez, mon papa a eu de gros soucis de santé… Comment vous dire que j’ai eu beaucoup de mal à faire ce bilan, enfin, j’ai mis beaucoup (trop) de temps.
Une révélation
Pour occuper mes journées de chômeuses, j’ai commencé à publier des photos mode et déco sur Instagram, ouais en mode influenceuse. 😉 Suite à cette expérience, je voulais travailler sur les réseaux sociaux, je voulais devenir community manager. Alors, j’ai cherché des témoignages de personnes qui s’étaient reconvertis et surtout qui avaient réussi, mais j’en trouvais très peu. En parallèle (toujours par pur loisir), j’ai créé un site internet pour partager ma passion de la mode. J’ai donc écrit mon premier article. Je vous laisse deviner la suite.
Une bonne formation
Maintenant que j’avais trouvé ma voie, il fallait que je me forme et là encore le processus a été long. Comme je vous le disais, trouver LA formation, ce n’est pas si simple. Je voulais acquérir un max de compétences dans le but de me jeter à l’eau illico. Après des mois de recherches, le 15 octobre 2021, je commençais (enfin) la formation intensive de Lucie Rondelet (à cette période, elle était encore éligible CPF). Trois mois après, nous sommes en janvier 2023, j’ai fini ma formation et mon chômage se termine en mars. J’ai moins de deux mois pour réussir…
Le bilan
Après beaucoup (vraiment beaucoup) de prospection et de travail bénévole, j’ai très vite trouvé mes premiers clients. Cependant, à la fin de mes droits, je ne vivais toujours pas de mon activité. Il m’a fallu bien 10 mois pour y parvenir. Mon bilan un an après ? Malgré de nombreux doutes, je n’ai aucun regret ! Je fais un travail que j’adore, je travaille d’où je veux, quand je le veux. Je peux passer du temps en famille quand cela me chante. Par exemple : quand je pars en vacances, j’adapte mes horaires, je commence tôt pour me balader l’après-midi.
Si j’avais des formations à vous conseiller…
D’après mes recherches personnelles, ainsi que les avis de mes amis rédacteurs qui les ont suivis, voici quelques très bonnes formations.
- WPMarmite : création de sites WordPress, développement, référencement naturel… Les formations se font en ligne ou en présentiels. Je n’ai entendu que du bien de WPMarmite.
- Formation Rédaction Web de Lucie Rondelet : rédaction web, SEO, copywriting, réseaux sociaux… Forcément, je recommande à 100 %.
- FormaSEO par Abondance : l’organisme propose de nombreuses formations en ligne prises en charge par le CPF pour apprendre les fondamentaux du référencement naturel (SEO) et le fonctionnement des moteurs de recherche (rédaction, e-commerce).
Vous voilà arrivés à la fin de ce long billet, j’espère qu’il a répondu à vos nombreuses interrogations. N’hésitez pas à me le dire en commentaire.